23 mai 2016 – Supplément Business des Echos. Page 09
LA CHRONIQUE de Éléna Fourès,
Les conseils d’Éléna Fourès, expert en leadership et multiculturalité, du cabinet IDEM PER IDEM.
Vous confondez le bureau et la maison. Votre conjoint en a assez, vous-même êtes frustré(e) : les « empiétements » sur le temps de vie personnelle pour faire face à la pression au bureau sont fréquents. Aujourd’hui, sont attendus plus de livrables dans des délais de plus en plus courts. Vous avez beau faire des efforts, la seule chose qui progresse, c’est la date de programmation de votre « burn-out ». Cette mauvaise gestion de l’équilibre de vos vies personnelle et professionnelle est due à trois erreurs de jugement.
La première : au début, en entrant dans cette « folle farandole », vous avez pensé que ce n’était qu’un « rush » momentané, et que le rythme d’antan reviendrait. Or ce rythme devient normal et tend à se généraliser.
Deuxième erreur de jugement : vous attendez toujours que vos patrons se rendent compte d’eux-mêmes que ce mode de fonctionnement n’est pas durable et ralentissent. Inutile de l’espérer : ils mènent la danse.
Troisième erreur : vous ne savez pas dire non ! C’est un véritable « virus mental » nourri par la peur et la culpabilité qui vous piègent, ce qui vous amène à vous sacrifier.
A FAIRE | A NE PAS FAIRE |
01/ Préserver votre équilibre Dossiers, ordinateur de bureau : pas à la maison. Arrêtez le mobile professionnel à partir de 20h30 en semaine et tout le week-end. Pour vous sevrer, rendez-vous dans un endroit où la connexion n’existe pas. 02/ Prévenir l’entourage professionnel 03/ Dire « non » si nécessaire |
01/ Prendre le « burn–out » à la légère Ne Cela n’arrive pas qu’aux autres. Sachez que 17% des salariés se disent être concernés par le « burn-out », dont 24% des managers. 02/ Exclure vos proches de votre combat 03/ « Hypothéquer » sa vie |