25 janvier 2016 – Supplément Business des Echos. Page 07
LA CHRONIQUE de Éléna Fourès,
Les conseils d’Éléna Fourès, expert en leadership et multiculturalité, du cabinet IDEM PER IDEM.
Vous vous proclamez joyeusement bourreau de travail. Votre déclaration confirme votre appartenance au groupe des passionné(e)s dont le carburant vital est leur job. Le plaisir que vous tirez de votre travail provoque une distorsion du temps : vous ne voyez pas les journées passer. A tel point que même les week-ends et le temps de vacances sont employés à travailler un peu, beaucoup, passionnément… Le trait distinctif des passionnés tels que vous ? Ils sont de bonne humeur dès le lundi matin. Leur secret ? Ils rechargent leurs batteries grâce à leur job. Quant à leur rapport au travail, il ne relève que de leur libre choix.
Ces passionnés se situent à l’opposé de ceux que l’on qualifie de workaholics, dont le carburant vital est l’angoisse. Les workaholics travaillent de façon compulsive et le cachent à leur entourage. Ne sachant pas recharger leurs batteries, ils s’épuisent.
Le workaholisme est une forme d’addiction provoquée par un virus mental lié à la crainte de ne pas être à la hauteur. Les deux catégories de bourreaux de travail – les passionnés et les workaholics – diffèrent donc par leur coloration émotionnelle, respectivement joyeuse ou triste.
A FAIRE | A NE PAS FAIRE |
01/ Dynamiser votre entourage Votre enthousiasme attire naturellement l’attention de votre entourage. Partagez allègrement la « pile solaire » qui alimente votre énergie, mais discernez au préalable les vampires énergétiques, à éviter, des gens sains à soutenir. 02/ Cultiver l’humour… 03/ … et la discrétion |
01/ S’isoler socialement N’oubliez jamais : en face de vous, beaucoup travaillent par obligation. Ne vous isolez pas en communiquant tous azimuts sur votre plaisir et passion au travail. 02/ Faire du prosélytisme 03/ Se taire |